Avant l’ère du numérique, le son était analogique, les studios d’enregistrement travaillaient sur bande et le « copier-coller » était beaucoup plus fastidieux qu’aujourd’hui.

Il est toujours possible de travailler de la sorte et certains pensent même que le son est différent, suivant qu’il soit analogique ou numérique mais s’équiper et travailler en analogique requiert des compétences importantes.

Comment ça marche ?

Lorsqu’un artiste compose un morceau, il peut le déposer à la SACEM, Société des Auteurs, Compositeurs et Editeurs de Musique ; après inscription, celle-ci aura comme rôle, entre autre de valider la paternité du morceau et d’en rétribuer le ou les auteurs/compositeurs lors de passages radio, télé, concerts…

À noter que ce n’est pas le seul moyen de « protéger » un morceau sans être adhérent SACEM, en effet, pour justifier de la paternité, il suffit de s’envoyer un enregistrement en recommandé par la poste et ne l’ouvrir qu’en cas de litige. Le cachet faisant foi.

Il ne faut pas confondre paternité du morceau et rétribution. La paternité sera toujours présente, que le morceau soit libre via des Creative Commons ou déposé à la SACEM. Par contre seule cette dernière pourra calculer les droits à redistribuer à l’artiste.

Le site que nous utiliserons pour ce cours est reconnu par la SACEM.

Les différents formats sonores

Tout le monde connait aujourd’hui le MP3, c’est un des formats les plus utilisés car il est très compressé sans trop de perte qualitative (mais le débat est ouvert !). Ce format permet de stocker un très grand nombre de morceaux sur un téléphone, ordinateur… A titre d’exemple, un titre sera presque 10 fois plus lourd en format WAV qu’en MP3

Nous exporterons donc notre morceau au format MP3. Pour comprendre les différents formats, vous pouvez visiter ces deux ressources universitaires :

https://www.univ-montp3.fr/fr/file/43430/download?token=MskiFlOH
https://documentation.unistra.fr/DUN/IPM/Formats/co/audioOuvrir.html