Comme nous l’avons vu, il existe plusieurs dispositifs
favorisant l’accessibilité d’une vidéo, mais certains d'entre eux sont indispensables. C’est le cas de la transcription et des sous-titres. À eux seuls
ces deux éléments permettent une large accessibilité en répondant aux problématiques de déficience auditive,
visuelle ou encore liée à la fracture numérique. La force des sous-titres est d’ouvrir
la vidéo au plus grand nombre, tandis que la transcription offre une alternative
à la vidéo, que ce soit en réponse à un besoin ou pour permettre un choix.
Les Sous-Titres Malentendants Harmonisés sont particulièrement utilisés dans le
cinéma, car le discours n’est pas la seule chose à retranscrire. Un grand
nombre d’informations contextuelles peuvent être apportées ainsi, et leur
absence aurait un impact sur la compréhension de la scène. En ce qui concerne
la pédagogie, ce besoin est moins présent. Ainsi, sauf si le contexte le justifie
vraiment, privilégiez le sous-titrage au sous-titrage pour malentendants harmonisés, sa création étant
bien moins chronophage. Vous pouvez néanmoins utiliser les crochets pour donner
des indications complémentaires au besoin.
La langue des signes est une alternative spécialement
adaptée aux prises de parole publiques, car elle permet une retranscription en
direct, là où les sous-titres impliquent une préparation en amont. Il est à
noter que certains procédés de sous-titrage en temps réel existent, mais sont encore
aujourd’hui perfectibles. Dans un contexte pédagogique, un tel dispositif demande
un certain nombre d’aménagements, pour une audience ciblée. De ce fait, cette
alternative n’est pas prioritaire.