Résumé de section

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    • L’accessibilité numérique, en quoi cela consiste ?

      L’accessibilité numérique a pour but de lever les obstacles susceptibles d’empêcher une personne, quels que soient son environnement et ses aptitudes, de naviguer, consulter et interagir avec des contenus numériques, en toute autonomie. Il peut s’agir d’obstacles liés à une mise en page, un format ou une incompatibilité de logiciels entre une synthèse vocale* et un document écrit, par exemple.

      L’accessibilité nous concerne tous : une table des matières navigable permet ainsi au lecteur de s’orienter rapidement dans un document.

      Une ressource accessible est une ressource qui permet un usage multiple et répond aux quatre principes fondamentaux de l’accessibilité numérique : perceptibilité*, compréhensibilité*, utilisabilité* et robustesse*.

      Les contenus académiques comme les mémoires de master ou les thèses participent à la construction des savoirs scientifiques : ils doivent être mobilisables par tout citoyen, au même moment et sans nécessiter d’adaptation particulière, selon le principe de conception universelle*.


    • Faciliter l’accès à toutes et tous, y compris vous !

      Facilitez la consultation de vos productions en adoptant certains réflexes dès leur conception : cela offrira un gain de temps considérable à tout utilisateur.

      Écrire dans une optique d’accessibilité relève des bonnes pratiques pour produire un document clair et harmonisé. L’emploi d’une feuille de style automatise la structuration et la mise en forme graphique d’un texte pour y naviguer et s’y repérer facilement. De même, créer des appels de note automatiques et générer un index facilitent la lecture.

    • Bon à savoir : Insérer un schéma ou une image dans un document nécessite de le décrire afin de le rendre accessible aux personnes déficientes visuelles, via la fonction « texte de remplacement ». Cette description vous donne l’occasion d’identifier la pertinence de ce contenu : contribue-t-il à construire le sens de votre propos ?

      Cette démarche peut s’appliquer lors de la production d’un diaporama ou d’une vidéo. Une transcription d’une contribution orale, une traduction ou une interprétation simultanée en langue des signes sont d’autres formes d’accessibilité.

      Bon à savoir : L’ensemble des sites publics est tenu de proposer un lien vers leur déclaration d’accessibilité, en page d’accueil. Elle indique le niveau d’accessibilité de la plateforme et les éventuelles spécifications de dépôt.
    • En pratique


      J’ai pu expérimenter lors de mes séances de travaux pratiques une nouvelle pédagogie fondée sur l’entraide et la description verbale es expériences pour un public d’étudiants dont certains en situation de handicap.
      Au-delà de l’accessibilité apportée, j’ai constaté une amélioration du niveau global des étudiants car cette approche, lors de l’exercice de description, leur a permis de s’interroger davantage, entraînant une meilleure assimilation.

      Hussein, doctorant en biomécanique, INSA Lyon


      Pendant ma thèse, j’ai rédigé un article dans le domaine de la physique des particules que j’ai envoyé à un chercheur spécialiste du sujet au sein de l’Organisation européenne pour la recherche nucléaire (CERN), que je tenais en grande estime. Malheureusement, je n’ai pas eu de retour de sa part. Ce n’est que plus tard que j’ai découvert qu’il était dyslexique et que je n’avais pas produit un document adaptable. Depuis lors, je fais attention à l’accessibilité de mes publications.

      Sandra, docteure en physique, université Paris Saclay