3- Les principes de la science ouverte
INRAE s’inscrit dans le mouvement mondial de la science ouverte et s’appuie sur les grands principes définis par l’Unesco, les principes pour l’accès aux données de la recherche financés sur fonds publics de l’OCDE(Organisation de coopération et de développement économique), sur les principes FAIR et sur la maxime « aussi ouvertes que possible, aussi fermées que nécessaire ».
Les principes et lignes directrices pour l’Unesco
Pour l’Unesco, les valeurs fondamentales de la science ouverte sont la qualité et l’intégrité, l’intérêt collectif, l’équité et la justice, la diversité et l’inclusion.
Les principes directeurs énoncés ci-contre forment un cadre permettant d’instaurer les conditions et les pratiques favorables au respect de ces valeurs et à la réalisation des idéaux de la science ouverte.
- La transparence, le contrôle, la critique et la reproductibilité
- L’égalité des chances
- La responsabilité, le respect et l’obligation redditionnelle
- La collaboration, la participation et l’inclusion
- La flexibilité
- La durabilité
- La participation pleine et effective des acteurs de la société et la prise en compte des savoirs des communautés marginalisées dans la résolution de problèmes d’importance pour la société
Les principes et lignes directrices pour l’OCDE
La déclaration de l’OCDE de 2004 définit dix principes et lignes directrices pour l’accès aux données de la recherche financées sur fonds publics dont l’ouverture, la transparence, la protection de la propriété intellectuelle et l’interopérabilité.
Les principes FAIR
En 2016, les principes FAIR pour la gestion des données scientifiques ont été publiés dans Scientific Data.
"Ouvrir tout ce que l’on peut, fermer que ce que l’on doit"
Dans le respect des principes légaux et réglementaires (RGPD, données sensibles...) encadrant l’ouverture et la diffusion des résultats et données de recherche, INRAE recommande de suivre le principe « aussi ouvert que possible, pas plus fermé que nécessaire ».
Toutes les données de recherche ne peuvent être ouvertes et ce principe reste la règle dans le domaine de la recherche.
Il est au cœur de la démarche de l’ANR qui attire l’attention des coordinateurs sur l’importance de considérer la question de la gestion et du partage des données dès le montage du projet.
Elle demande l’élaboration d’un plan de gestion des données (PGD) pour les projets financés, document qui synthétise la description et l’évolution des jeux de données et prépare le partage, la réutilisation et la pérennisation de celles-ci.