7- Plan national pour la science ouverte

En France, le premier Plan pour la science ouverte (PNSO) a été lancé, en juillet 2018, dans le but de « généraliser l’accès ouvert aux publications, de structurer et ouvrir les données de la recherche » et d’inscrire la recherche française dans « une dynamique durable, européenne et internationale ». Il a permis à la France de se doter d’une politique cohérente et dynamique dans le domaine de la science ouverte. Des avancées notables ont été réalisées : le taux de publications scientifiques françaises en accès ouvert est passé de 41 % en 2017 à 56 % en 2019.

La mise en œuvre de ce plan est assurée par le Comité pour la science ouverte (« CoSO »), au sein duquel sont mobilisés les principaux acteurs publics de la recherche (Conférence des présidents d’université [CPU], CNRS, ANR, INRAE, etc.). Le CoSO a une mission de réflexion, de promotion, de coordination, et d’information sur les défis concrets qu’implique la mise en place d’une science ouverte : Comment publier ? Quel impact sur l’évaluation des chercheurs ? Comment rendre exploitables les données ?...

Le deuxième Plan national pour la science ouverte 2021-2024 définit des engagements renouvelés pour construire une science plus efficace, plus transparente et accessible pour les citoyens et les acteurs économiques et sociaux.  Avec ce plan, la France poursuit la trajectoire ambitieuse initiée par la loi pour une République numérique de 2016 et confirmée par la loi de programmation de la recherche de 2020, qui inscrit la science ouverte dans les missions des chercheurs et des enseignants-chercheurs et fixe l’objectif des 100% de publications en accès ouvert en 2030.

Ce second plan étend son périmètre aux codes sources issus de la recherche, multiplie les leviers de transformation afin de généraliser les pratiques de science ouverte. Il propose également des déclinaisons disciplinaires et thématiques.